4 Stéphanoises au pays des lamas.

Après un passage de la frontière à pied à Desaguadero dans un froid polaire (au réveil !), nous arrivons dans la matinée à La Paz. Capitale de ce petit pays qu'est la Bolivie, la ville est comme une cuvette géante, qui s'étale de 3200m pour le fond à 4000m pour les hauteurs. La population riche se concentre en bas dans le centre tandis que les habitations les plus pauvres s'étendent sur des kms sur les pentes de la ville.

Une nuit de repos bien méritée et puis départ pour Uyuni et son salar en bus de nuit, comme d'hab !

Non loin de Cuzco, Pisac est un village de la vallée sacrée réputé pour son marché touristique.

Nous avons pu croiser un lama taille miniature au mileu des étals !

Le sublimissime, le majestueux, l'inoubliable, le très très haut Machu Picchu.

Départ à 3h du mat, frontale au front pour, tenez vous bien, 1716 marches incas. Courts sur pates mais capables de grandes enjambées !

Le site se compose de la cité inca et de la montagne lui faisant face, le Wayna Picchu. Une deuxième ascension (300m de dénivelé) nous attendait donc.

La cité, découverte en 1911 par l'archéologue américain Hiram Bingham, se compose d'une ville "supérieure" avec terrasses agricoles, mirador et centre religieux. La sacristie possède de nombreuses petites niches réverberant la voix et la pierre de l'entrée de cette salle possède 32 angles, impressionnant!

Pour ce qui est de le ville "inférieure", on peut y traverser les quartiers des commercants, des intellectuels...

Une ville qui nous fait tirer la langue, à 3400 mètres d'altitude. Capitale de l'empire inca, Cuzco signifie nombril en quechua. Epoustouflante par son architecture, ses belles maisons coloniales aux balcons de bois sculptés alignées le long de ruelles étroites côtoient de belles places soignées aux gros pavés luisants.

Cf, le Routard, une prose pareille, c'est pô nous!

Deuxième plus profond Cañon du monde avec une denivelée de 3200m, on en a chié !!!!

Apres une nuit fort appreciée au petit village de Cabanaconde, nous sommes parties pour deux heures de descente au fond du canyon. Arrivées dans l'oasis, nous nous sommes baignées dans une piscine d'eaux chaudes, bien merité !

La montée au milieu des cactus était ponctuée de pauses photos, histoire de distraire la douleur de l'effort. Encore un autre genre de geo-flore sublime !

Arequipa, ville coup de coeur...

La plaza de Armas est l'une des plus belles que l'on ait vu jusqu'ici.

Très touristique, la ville est envahie à cette période de l'année. Les demeures coloniales bordent les rues du centre et nous avons enfin découvert de vraies rues piétonnes avec des bars pour sortir, ouf!!!!!

Nous avons gouté une spécialité culinaire arequipeña, le rocoto relleno, piment vert fourré de viande hachée et raisins secs, s' il vous plait, un délice.

Par suite, nous avons parcouru les dédales de Santa Catalina, un couvent du XVème fort peu catholique à l'époque. En effet, les nones à grosse dot arrivées tout droit d'Espagne s'adonnaient au libertinage dans cette mini ville coupée du monde. Les cellules individuelles que nous avons pu visiter étaient toutes plus belles et plus spacieuses les unes que les autres. Salle de couture, de réception, cuisine commune, terrasses et fontaines, servantes ou esclaves... Le pape Pie IX a mis le hola en 1870.

Pisco, petite ville peu charmante, détruite par un tremblement de terre en 2007. On en retiendra tout de même les splendides dunes de sable rouge et les falaises de la réserve de Paracas.

La mer agitée nous empêche malheureusement de nous rendre aux islas Ballestas, les Galapagos du pauvre (!).

Nous rejoignons alors Ica, et plus précisément l'oasis de Huacachina, où nous avons passé l'après-midi à surfer sur les dunes de sable.

Entre mésaventures et aventures extraordinaires...

Jour 1 > Réveil au milieu de la nuit à Huaraz, direction le terminal de bus pour prendre un tape-cul à destination de Vaqueria, petit village perdu au milieu des montagnes. Le bus étant en panne, c'est finalement à bord d'un cajo privado que nous passerons 4 longues heures.

Nous arrivons dans le minuscule hameau déserté par ses habitants car tous en train de festoyer gaiement à 2h30 de marche au fond de la vallée.

Notre arriero (celui qui s'occupe des mules) a eu quelques 5h de retard durant lesquelles notre trek etait virtuellement annulé, un peu le désespoir...

Finalement, tout est bien qui finit bien, nous pouvons partir et rejoindre un 1er camp à 2h de marche.

Jour 2 > Départ aux aurores pour rattraper le retard de la veille et pour la grande difficulté, le col de Punta Union à 4750 m !!!!!!!!!

8 h de marche, 1300 m de dénivelé, de la montée, de la montée et encore de la montée !!!!!!

Au passage, lagunas et paysages magnifiques.

Redescente au campement à 3800m. On boit du mate de coca pour s'acclimater à l'altitude accompagné de pop corn préparé par notre guide-cuisinier. Et on dort au pied de la montagne de Paramount Pictures !!!!

Jour 3 > C'est le début de la descente, on traverse diverses vallées, tranquilement, c'est bien plus facile que les autres jours.

Dodo au bord de la rivière pour cette dernière nuit dans la Cordillera Blanca.

Jour 4 > On arrive à Cashapampa, petit concerto de harpe d'un ami de notre guide, on laisse l'arriero qui part avec ses mules pour faire le trek en sens inverse -en 2 fois moins de temps que nous- et puis direction Huaraz en tape cul !

Nous voilà arrivées à Huaraz, petite ville perdue dans les montagnes, au pied de la cordillère blanche. Ici, c'est comme dans les livres, ptites mamies toutes tressées, jupons multicolores, petits chemisiers brodés, enfants aux joues toutes roses, lamas douillets... Les andes comme on les imagine !

Le seul problème de cette charmante petite ville, c'est son altitude. Plus de 3000m quand même. Et ça se ressent ! Manque d'air, souffrance à l'effort, céphalées légères... Il faut s'acclimater ! C'est pourquoi nous prenons trois jours pour découvrir la ville et ses alentours, et surtout laisser notre petit corps lutter contre le mal des montagnes !

Nous partons pour un trek de 4 jours dans la cordillère blanche, dimanche matin ! Ne vous inquiétez donc pas si les nouvelles se font rares jusqu'à mercredi (jour des resultats, soit dit en passant!)

Des bisous à tous.

Un ptit discours du directeur de l'école de médecine pour nous remercier, un ptit mot de Clémentine, une petite interview télé pour Marine, une autre radio pour tout le monde et photos photos photos !!!!

Le lendemain, on a meme eu droit au déjeuner dans un bon restaurant !!!

Une bonne occaz de gouter le cuy, cochon d'inde grillé !! MMMMhh!!!!